25 janvier 2017

DI SARLI, el Señor del Tango

L’orchestre de CARLOS DI SARLI (1903-1960), pianiste. Di Sarli est l’un des géants de la musique de tango de bal, avec Juan D’Arienzo, Anibal Troilo et Osvaldo Pugliese. Sur 30 ans de carrière, sa musique reste dansable, privilège qu’il partage uniquement avec D’Arienzo. Epoques 1929-1932, le sextet de Di Sarli,. 1939-1942, tempo rapide, suivant l’impulsion […]

L’orchestre de CARLOS DI SARLI (1903-1960), pianiste.

Di Sarli est l’un des géants de la musique de tango de bal, avec Juan D’Arienzo, Anibal Troilo et Osvaldo Pugliese. Sur 30 ans de carrière, sa musique reste dansable, privilège qu’il partage uniquement avec D’Arienzo.

Epoques

  • 1929-1932, le sextet de Di Sarli,.
  • 1939-1942, tempo rapide, suivant l’impulsion donnée par D’Arienzo.
  • 1942-1948, Di Sarli trouve son style mélodique et lyrique, avec un tempo plus lent.
  • 1951-1960, Le tempo est encore plus lent mais toujours dansable.

Caractéristiques du style de DI SARLI

1. Dominante des violons sur les bandonéons.
2. Rythmique puissante qui fait bien apparaître les trois subdivisions rythmiques (temps « rapide », « moyen » = de marche naturelle, « lent » = mesure).
3. Structure par le piano de Di Sarli : des basses puissantes et roulées, avec « arrastre », et des aigus cristallins qui sonnent comme des clochettes.
4. De forts contrastes dans la musique, alternant les passages staccato (joués par les violons) et liés (mélodie jouée comme une vague par tous les violons).

Evolution stylistique : de plus en plus lent, de plus en plus de violons, la mélodie emplit tout l’espace sonore.
Di Sarli a fait appel à un grand nombre de chanteurs (une douzaine dont les principaux sont dans l’ordre chronologique : Roberto Rufino, Alberto Podestá, Jorge Durán, Oscar Serpa, Mario Pomar).

Ecoute comparée : interprétation par Di Sarli ou d’autres orchestres.

SOY UN ARLEQUIN (sextet, 1930, comparaison avec Francisco Lomuto) : forte accentuation chez Di Sarli (arrastre)

DON JUAN (1941 et 1955, comparaison avec Juan d’Arienzo 1936) : noter l’évolution entre 1941 et 1955

AL COMPAS DEL CORAZON (1942, comparaison avec Miguel Caló 1942) : plus dramatique et sombre chez Di Sarli


LA CUMPARSITA (version 1955, comparaison avec Juan D’Arienzo 1951)


EL RESERO (1943, chanteur Roberto Rufino)

INDIO MANSO (1958)