22 février 2017

Écoute des phrases musicales I

Danser demande d’accompagner et d’interpréter les phrases musicales. On peut les repérer de plusieurs manières complémentaires : métrique (le tempo), prosodique (déroulement du discours musical) et instrumental. Cet atelier traite du tempo (découpage régulier de la musique). Le tempo de base et son découpage. La musique marque une accentuation régulière : temps forts et temps […]

Danser demande d’accompagner et d’interpréter les phrases musicales. On peut les repérer de plusieurs manières complémentaires : métrique (le tempo), prosodique (déroulement du discours musical) et instrumental. Cet atelier traite du tempo (découpage régulier de la musique).

Le tempo de base et son découpage.

La musique marque une accentuation régulière : temps forts et temps faibles.
Repérer le tempo de base : celui de la marche naturelle, autour de 60 battements par minute pour le tango. C’est le tempo « moyen » (M). Le tempo moyen se subdivise en deux accents rapides (R) (autour de 120 bpm). Ce tempo permet des effets rythmiques (accélération). Entre deux barres de mesure (écrite) on compte deux accents du tempo moyen. La mesure définit un tempo « lent » (L) (autour de 30 bpm). Ce tempo structure les phrases musicales et permet des pauses.

Ces trois pulsations, R, M et L coexistent avec des intensités variées suivant le style de l’orchestre.
Astuce : écouter tous les tangos, valses et milongas en ne marquant que ce tempo L.

Di Sarli joue principalement sur les tempos M et L, plus rarement R.

Ecoute de El Jagüel (Di Sarli 1956)

A l’opposé, on écoute Tanturi et l’instrumental Argañaraz (1940) : la musique est structurée principalement par les tempos M et R (battement rapide et presque continu), plus rarement L.

El Jagüel

Argañaraz